Ludivine Pereygne rédactrice chez elle
Ludivine Peyregne, rédactrice : la passion du mot juste

Ludivine Peyregne de Narratio & Co  est une amoureuse des mots et se définit comme « scribe des entreprises ».

Dans son activité de rédactrice web et supports imprimés, elle revendique « des textes bien écrits qu’on a envie de lire ».

Ludivine met sa plume au service des professionnels pour transmettre une histoire, véhiculer les valeurs de l’entreprise et définir une identité de marque forte et différenciante !

Selon elle, chaque entreprise est unique et possède son propre ADN. Par le choix pertinent de ses mots, Ludivine sait révéler la pépite qui se niche dans l’histoire de chacun de ses clients et mettre en lumière leur singularité sans trahir, déformer ou embellir la réalité.

Ce qui caractérise Ludivine, c’est son attachement à son territoire géographique (le département de la Meuse où elle est née et réside) et à ses racines familiales. Ses multiples centres d’intérêt et sa grande curiosité nourrissent également son inspiration. Intègre et authentique, ses textes reflètent son éthique, son lien à la Nature et son ancrage local.

J’apprécie chez Ludivine sa simplicité, son empathie naturelle, sa curiosité et son talent d’écriture. Ludivine ne triche pas et reste fidèle à ses convictions. Elle a su se réinventer en se lançant dans le freelancing et son histoire est inspirante.

 Dans cet interview, vous découvrirez son témoignage de reconversion pour devenir rédactrice : son parcours, ses sources d’énergie et son activité.

Son parcours pour devenir rédactrice freelance

Peux-tu nous résumer en quelques mots ton parcours ?

Une formation de documentaliste et des talents d’écriture

Tout d’abord, j’ai fait des études de documentaliste et chargée de veille à Nancy.

Ensuite, en 2006, je trouve mon premier job qui consiste à créer le service Archives (exactement ce que je ne voulais pas !) de l’OPH (Office Public de l’Habitat – les HLM) de la Meuse. Au fil du temps, mon poste évolue et je réalise des revues de presse sectorielles, des recherches juridiques, et ensuite le journal interne de l’entreprise en tant que documentaliste. La rédaction me plaît beaucoup et on me dit que j’ai une plume, je demande à intégrer le service Communication. Ma demande est appuyée par la responsable Communication et c’est comme ça que j’intègre un corps de métier dont je me sentais pourtant très éloignée quelques années auparavant ! J’avais plutôt tendance à me cacher, donc la com c’est tout ce que je fuyais quand j’étais plus jeune.

Et finalement, je vais découvrir et apprendre énormément de choses grâce à ce nouveau poste ! La gestion évènementielle, les relations presse, la rédaction de discours, de rapports d’activité, la création de flyers, la gestion des réseaux sociaux et d’un site web, etc. Je découvre toute la richesse de ces métiers, j’apprends énormément aux côtés d’une responsable qui a une expérience dingue et un vrai talent pour la communication.

A son départ je deviens responsable du service, ce qui me donne l’opportunité de piloter le centenaire de l’entreprise ! Un projet à mi-chemin entre la communication et les archives. La boucle était bouclée !

Enfin, j’ai quitté l’OPH en novembre 2019 (dans le cadre d’un rupture conventionnelle) sans vraiment savoir ce que j’allais faire ensuite. L’idée du freelancing a émergé plus tard.

Qu’est ce qui a déclenché ton envie de te lancer dans l’entrepreneuriat ?

Le désir de devenir rédactrice freelance

A la base, il y a eu surtout un besoin de quitter un management toxique. Mon poste me plaisait, le secteur aussi, mais les méthodes de management étaient devenues insupportables. Je suis donc partie pour sauver ma peau, sans aucun projet derrière. J’avais quand même repris un MBA en marketing digital (sur mon temps personnel, financé grâce à mon CPF) 6 mois avant de partir, parce que je n’avais pas de diplôme en communication et pour creuser tout l’aspect digital. Je souhaitais à la fois monter en compétences et m’ouvrir des portes dans la perspective d’un changement d’entreprise.

L’envie de me lancer dans la rédaction web en freelancing est arrivée ensuite, après l’obtention du MBA. Je voyais d’autres freelances sur LinkedIn, leur mode de vie me faisait rêver. Les cours de MBA m’avaient donné suffisamment confiance pour me lancer et surtout la vie m’a mis le coup de pied aux fesses qu’il fallait pour que je me jette à l’eau ! Je vis dans un département où l’emploi est rare dans mon domaine et mon mari ne voulait plus déménager donc je n’avais pas 36 solutions… ceci dit, je ne regrette pas, je pense que c’est exactement ce dont j’avais besoin !

Ludivine Pereygne rédactrice freelance
Entrepreneuse et fière de l’être

Ce qui la rend heureuse

Souvenirs d’enfance

Quelles étaient tes activités favorites lorsque tu étais enfant ?

Dessiner, lire.

On faisait souvent des petits bricolages aussi avec ma grand-mère, qui avait de l’or dans les mains. Et comme mon grand-père était ébéniste, on fabriquait tout un tas de choses avec les chutes de bois et des bouts de ficelle !

J’entretenais un lien très fort à ma grand-mère qui habitait en face de chez moi dans le même village. Mes souvenirs d’enfance sont intimement liés à ce cocon familial.

Ses moments de joie et de créativité

Quelle est la dernière fois où tu as ri de bon coeur ?

Hier avec ma fille et l’une de mes nièces.

Quelles sont les activités, les lieux, les moments qui te donnent de l’énergie ?

  • Écrire me donne de l’énergie.
  • Lire un bon livre au coin du feu, avec mon chat sur les genoux. Le calme et la solitude me rechargent d’une façon générale. La lecture m’accompagne depuis toujours. Enfant, je m’amusais à écrire des BD et j’aimais recopier des textes (j’étais déjà un scribe !)
  • Un câlin avec ma fille. Ma tribu, mes proches me sont indispensables.
  • Le yoga, le vélo, la marche sont aussi des activités qui me font beaucoup de bien et qui sont essentielles à mon équilibre.
  • J’aime le bricolage créatif avec ma fille et mes nièces et le dessin, même si j’avoue manquer de temps pour le pratiquer.

Quel genre de journée te donne envie de te lever le matin de bonne humeur et pleine d’énergie ? Peux-tu me décrire ta journée idéale ?

En premier lieu, un matin sans réveil qui sonne !

Une journée ensoleillée, un resto avec des copines, un peu de lecture (une journée sans lecture est une journée de perdue), une balade, un film… quand je travaille, les meilleures journées sont celles où j’ai de grandes plages d’écriture qui sont planifiées.

Ludivine Pereygne est une grande lectrice
Ludivine lit comme elle respire !

Ses talents

Quels sont tes talents, les choses que tu fais facilement, les qualités qui te rendent unique ?

  • J’espère avoir un certain talent pour l’écriture… Pour une rédactrice, l’inverse serait dommage !
  • Pas la cuisine, ça c’est sûr… 
  • La créativité.
  • La patience.
  • La douceur.

Quel(s) talent(s) mets-tu en oeuvre dans ton activité ?

L’écriture évidemment… la diplomatie sans doute, l’écoute, la retranscription/reformulation de ce que mes clients me confient pour révéler leurs pépites. Je m’attache à valoriser ce qui parfois s’ignore . Ça peut être l’histoire d’une entreprise, un parcours, des compétences qu’on ne voit même plus soi-même, dont on ne pense pas utile de parler, etc.

Ce qui la caractérise

Son lien à la nature

Qu’est-ce qui te révolte dans le monde actuel ?

Je ne sais pas si je suis une révoltée. Les non-sens m’agacent, la mauvaise foi m’insupporte, à petite ou grande échelle. J’ai du mal à comprendre que le lien à la Terre ne soit pas une évidence pour tous.

Si tu pouvais louer un panneau publicitaire, quel message aimerais-tu faire passer au monde ?

Je ne sais pas comment je formulerais ça, ce serait d’ailleurs peut-être plus un dessin ou un dessin + des mots, mais l’idée ce serait de dire : une fois qu’il ne restera plus rien, qu’on aura tout bousillé, on fera quoi exactement ?

Ludivine Pereygne et son engagement environnemental
Ludivine se ressource dans la nature

Ses sources d’inspiration

As-tu un livre, un film, une citation inspirante ?

Je collectionne les citations : j’en note régulièrement et je les relis de temps en temps, certaines sont affichées dans mon bureau.

Les deux dernières en date :

Celle-ci pour me rappeler d’écouter ma petite voix et de me faire confiance :

«  Nos désirs sont les pressentiments des possibilités qui sont en nous », .

Johann Wolfgang von Goethe

Et celle-là, parce que pour pouvoir saisir sa chance, il faut d’abord la voir, ou même l’aider un peu et surtout ne pas attendre les choses passivement.

« Le hasard ne favorise que les esprits préparés ».

Louis Pasteur

Enfin, ma préférée, qui me suit depuis longtemps :

« Hier est derrière, demain est un mystère, mais aujourd’hui est un cadeau : c’est pourquoi on l’appelle le présent »,

extrait de Kung Fu Panda !

Son activité

Quelles sont tes prestations ? A quel public t’adresses-tu ?

Je propose des prestations de rédaction web et supports imprimés.

J’écris pour les entreprises et les collectivités : des articles de journaux internes/externes ou de blog, des posts LinkedIn, des panneaux d’exposition, des rapports d’activités, des à propos de site web, des guides, des livres blancs… donc autant de la rédaction web que sur supports imprimés.

Je travaille aussi régulièrement pour des indépendants, sur des prestations de ghostwriting (écrire à la place de) pour des posts Linkedin.

Quel est ton statut ?

Je suis auto-entrepreneuse. J’ai débuté mon activité dans le cadre d’une couveuse d’entreprise.

Comment fais-tu connaitre ton activité ?

Principalement sur LinkedIn. J’utilise aussi les relations presse, les partenariats, les évènements en ligne (webinaires) et les réseaux professionnels physiques.

Je travaille à mon domicile et ponctuellement dans une bibliothèque ou un espace de co-working.

As-tu une anecdote, un souvenir lié à ton activité professionnelle, une rencontre à nous partager ?

Une rencontre ou une expérience toute récente : je travaille actuellement sur une exposition pour les 100 ans de Miko, ce qui m’a donné l’occasion d’interviewer Frédéric Ortiz, le petit-fils du fondateur, Luis Ortiz.

Ce projet, outre le fait de me replonger en enfance, m’a permis de découvrir une très belle histoire de famille, derrière l’histoire entrepreneuriale. C’est typiquement le genre d’histoire auquel j’ai envie de prêter ma plume : on sent la sincérité de la démarche de ces 5 frères qui sont partis de vraiment rien et qui ont construit un empire, grâce à leur générosité, à leur passion commune, pour notre plaisir à tous !

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Le conseil que je donne toujours, c’est : s’entourer, se faire accompagner. Pour ma part, je ne me voyais pas me lancer seule dans l’entrepreneuriat : c’est pour cette raison que j’ai fait appel à une couveuse d’entreprises.

Que ce soit une couveuse, une coopérative ou une autre forme d’accompagnement, je pense que c’est une des meilleures choses à faire quand on se lance !

En effet, lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat, on se pose 1000 questions, on a 1000 choses à gérer. Alors, si on peut avoir quelqu’un à côté de soi qui nous donne les clés du lancement et du développement d’entreprise, à qui on peut poser toutes nos questions, qui est là pour partager les hauts et les bas, pour nous donner des repères, pour nous aider à comprendre ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, etc. c’est extrêmement précieux ! Et je pense que ça fait gagner un temps fou.

Je suis persuadée que je n’en serais pas là aujourd’hui sans l’accompagnement de la couveuse Grand Test. De plus, cela permet de rencontrer d’autres couvés, de créer des liens avec des personnes qui vivent la même chose, de mettre en place des partenariats avec d’autres freelances, etc. On a tout à y gagner !


Pouvoir des mots, racines, Nature, intégrité

Ludivine semble avoir trouvé sa raison d’être, ce qui lui donne envie de se lever le matin : son Ikigai !


Pour en savoir plus :

Ludivine Pereygne scribe des entreprises à son poste de travail
Ludivine Peyregne, le scribe des entreprises